Villamblard
L’origine de son nom s’explique par un germain, nommé Amblard, qui se serait installé dans la villa d’un gallo-romain, lui attribuant le nom de Villa Amblardi. Des vestiges de tuiles romaines et de poteries retrouvés non loin du village sont effectivement les indices d’un habitat gallo-romain imposant.
Au pied du bourg, position rare pour un tel édifice, le Château de Barrière veille sur l’étroite vallée du Roy. Dans ses murs, naquit le comte Wlgrin de Taillefer en 1761. Cet homme, curieux et passionné d’histoire y installa son « cabinet d’antiquités ». Il fut un des premiers archéologues de la région et consacra sa vie à la sauvegarde du patrimoine et à la remise à l’honneur d’un Périgord trop souvent oublié des historiens.
La grande salle culturelle est plus récente ! Les cuves en fonte qui sont installées devant celle-ci ont été fabriquées dans l’une des forges de la vallée de la Crempse.
Ces cuves-chaudières étaient exportées pour les usines sucrières aux Antilles.
La distillerie Clovis Reymond est l’un des fleurons villamblardais. C’est en 1834 que Louis Reymond, aubergiste de Villamblard connu sous le nom de « Clovis » obtient sa licence de bouilleur de cru. Elle est maintenant dirigée par les arrière-arrières-petits-fils du fondateur, qui la développent avec le même succès.
Itinéraire pédestre « Boucle des crêtes »: en empruntant « la boucle des crêtes » au gré de la campagne villamblardaise, laissez vous séduire par la douceur de ses paysages vallonnés et par ses sentiers larges et faciles, bordés de forêts de châtaigniers et de pins. Vous y découvrirez quelques beaux points de vue et une nature encore préservée. De retour au village, abreuvez-vous à l’ancien lavoir du Buguet ou mieux, franchissez la porte de la Distillerie Clovis Reymond. Dans le bourg, se dressent les imposants vestiges du château de Barrière dont la visite libre ne manquera pas de vous surprendre.