l'huile de noix du moulin de la Veyssière à Neuvic

Trésors de gourmandises

Fin gourmet ou fervent adepte des plats du terroir, venez découvrir ou redécouvrir le plaisir de manger et de vous faire du bien en mangeant. Entre fermes et moulins, les producteurs de la Vallée de l’Isle en Dordogne – Périgord vous promettent des saveurs authentiques : Caviar de Neuvicbiscottes artisanales « La Chantéracoise » à St Germain du Salembre, fromage de la Trappe d’Echourgnac, truite fumée du Moulin de Boissonnie à Douzillac,  huiles de noix, foies gras fermiers…

N’hésitez plus !

Envie de goûter à des mets de choix ? De profiter du plaisir visuel et gustatif ? Emmenez votre appétit et vos papilles en Vallée de l’Isle.

Découvrez les visites gourmandes

Les marchés de la Vallée de l'Isle

Venez flâner le long des marchés typiques et animés en toute saison de la Vallée de l’Isle. Une balade au cœur des saveurs où les senteurs se mêlent dans une ambiance chaleureuse et colorée.

Mitonnez de savoureuses recettes concoctées à partir des meilleurs produits ! Rendez-vous sur les marchés primés aux truffes et foie gras de Périgueux et St Astier ou sur un marché fermier de producteurs de pays.

Au fil de vos envies,  constituez votre panier gourmand ou rendez-vous directement à la ferme pour des visites authentiques.

 

Une halte gourmande pour réveiller vos papilles ?

Restaurants traditionnels, gastronomiques ou fermes-auberges : des plats de tradition à la cuisine inventive et raffinée, la Vallée de l’Isle saura contenter tous vos appétits !

Qui n’a jamais eu des images plein la tête à l’évocation de ces deux mots : gastronomie et Périgord…

Le foie gras, les truffes, le vin, etc.

Le  département de la Dordogne regorge de spécialités culinaires mondialement reconnues, nous allons vous en faire partager quelques-unes !

La gastronomie en Périgord

Un peu d’histoire sur la gastronomie…

Au commencement, il y a la Préhistoire. Période riche en découvertes, notamment en matière culinaire. Si les premiers hommes se nourrissaient d’insectes, de miel sauvage, de viande crue et de racines, la découverte du feu fût une révolution : on pouvait faire cuire les aliments ! En plus d’un intérêt gustatif (quoique relatif à cette époque), c’est l’intérêt sanitaire qui changea tout. La composition et la valeur alimentaire se modifie et les propriétés digestives sont améliorées par l’action de la cuisson.

Petit à petit, l’homme changea ses habitudes alimentaires. Modification qui s’opéra en même temps que la création des outils et des armes primaires : de la cueillette, il passa à la chasse, puis à la semence et à l’élevage. Ceci permis aussi sa sédentarisation. En effet, plus besoin de parcourir des kilomètres pour se nourrir puisque la production est effectuée sur place.

Au Moyen-Age, la gastronomie périgourdine reste limitée. Les paysans n’avaient pas les moyens de cuisiner, et ne pouvaient cultiver que ce que la terre voulait bien leur donner : des légumes racine (céleri, choux, betterave), des châtaignes, des noix ou des fruits. De plus, ils devaient subir les famines, les guerres et les intempéries, qui n’ont pas pour principe de favoriser l’expansion de l’agriculture et de l’élevage.

Après la guerre de Cent Ans, les méthodes de conservation évoluent : pour passer les longs mois d’hiver, la nourriture est conservée dans le sel, ou dans la graisse d’oie. Ces méthodes de conservation permettent de garder les produits plus longtemps. Ils deviennent ainsi un véritable atout pour survivre aux hivers les plus rigoureux ou aux périodes de disette.

Si le Périgord est aujourd’hui reconnu mondialement comme une terre de la gastronomie française, il aura cependant fallu attendre le XVème siècle ! A cette date, effet,  un célèbre traiteur sarladais, Maître Villereynier, fût anobli par le roi Louis XV en signe de reconnaissance envers la cuisine du pays.

En 1929, une fameuse écrivaine parisienne, aux profondes racines périgourdines (sa famille est originaire de Planèze à Neuvic !), dénommée Andrée Mallet-Maze, dite « La Mazille », a été un formidable ambassadeur. Elle a permis de faire connaître à un très large public la cuisine du Périgord grâce à son livre « La Bonne Cuisine du Périgord » que l’on trouve en librairie.

En plus d’avoir des produits exceptionnels, le Périgord continue aujourd’hui de perpétuer certaines traditions ; tuer le cochon, s’occuper des volailles en vue de la préparation de bocaux… conserves et autres confits ont en effet toujours cours dans beaucoup de foyers de Dordogne, dont les recettes se transmettent de génération en génération. Ce savoir-faire et cette authenticité en font un réel atout touristique et un patrimoine gastronomique reconnu.

Le foie gras du Périgord, une tradition ancestrale

Saviez-vous que l’art du gavage remonte à l’Égypte antique ? Des peintures funéraires montrent déjà des Égyptiens nourrissant des oies, bien avant que les Romains ne perfectionnent la technique en utilisant des figues pour sublimer la saveur de la volaille.

Prisé depuis l’Antiquité, le foie gras, qu’il soit d’oie ou de canard, est aujourd’hui un mets d’exception, symbole de la gastronomie française. Après une industrialisation massive dans les années 1980, il a retrouvé ses lettres de noblesse grâce aux producteurs passionnés de Dordogne. Regroupés sous le label Foie Gras du Périgord depuis 1993, ces artisans garantissent un produit authentique, élaboré dans le respect des traditions.

Depuis l’an 2000, le foie gras de canard du Périgord bénéficie de l’Indication Géographique Protégée (IGP), une reconnaissance qui valorise le savoir-faire local et assure l’origine du produit.

📍 En Vallée de l’Isle, plusieurs producteurs vous ouvrent leurs portes pour partager leur passion et leur métier :

Maison Berano, Il était une foie, La Petite Périgourdine, La ferme des Chantoux, le Gaec des Olivier, la Maison Aubertie et la Ferme Payenchet.

La fabrication de l'huile de noix

Saviez-vous que la noix est consommée en Dordogne depuis plus de 17 000 ans ? Des coques retrouvées sur les sites préhistoriques témoignent de son importance à travers les âges.

Dès le Xᵉ siècle, sa valeur était telle que les paysans s’acquittaient de leurs dettes en offrant un setier de noix à leur seigneur. Au XIIIᵉ siècle, l’huile de noix était aussi précieuse que l’or et servait même de monnaie pour payer les baux de l’abbaye du Dalon.

Avec l’essor du commerce au XVIIᵉ siècle, les gabares qui voguaient sur la Dordogne acheminaient noix, huile et bois de noyer jusqu’en Hollande, Grande-Bretagne et Allemagne. Utilisée pour la cuisine, l’éclairage, la fabrication de farine ou encore de savon, la noix était un véritable fruit aux mille usages.

Aujourd’hui encore, le savoir-faire perdure grâce aux nombreux moulins à eau de Dordogne, dont certains proposent des visites et démonstrations de pressage. Après extraction de l’huile, le « tourteau » restant est transformé en farine, preuve que rien ne se perd !

📍 Découvrez ce patrimoine vivant en visitant les moulins de La Veyssière et Landry ainsi que la Ferme de Peyrignolles. Et pour une touche gourmande, laissez-vous tenter par les biscottes La Chantéracoise, un incontournable du terroir périgourdin.

🥜 Brute, transformée ou pressée, la noix continue d’enrichir la gastronomie et même la cosmétique… Un véritable trésor naturel !

Les fromages du Périgord : un savoir-faire authentique

 Le Périgord est une terre de traditions où l’on retrouve trois fromages emblématiques :

🟤 Trappe d’Échourgnac : Ce fromage de vache, né au XIXᵉ siècle à l’abbaye d’Échourgnac, est toujours affiné par les moniales. Il existe en version nature ou affiné à la liqueur de noix, une spécialité unique !

🐐 Cabécou du Périgord : Ce petit fromage de chèvre à pâte molle et croûte fleurie est élaboré à partir de lait cru local, garantissant un goût authentique et un savoir-faire préservé.

🧑‍🌾 Cujassou : Fromage frais de chèvre longtemps oublié, il retrouve aujourd’hui une place de choix sur les étals des marchés et chez les producteurs.

📍 Retrouvez ces délices sur les marchés du Périgord ou directement chez les producteurs passionnés. Et si vous souhaitez en savoir plus sur la Trappe d’Échourgnac, poussez les portes de l’abbaye pour découvrir son histoire et ses produits artisanaux !

La Fraise du Périgord : un fruit d’exception

Connue depuis l’Antiquité, la fraise fait son apparition en Périgord à la fin du XIXᵉ siècle. Mais c’est après la Seconde Guerre mondiale que sa culture se développe, notamment sur les coteaux du Périgord Blanc, où elle trouve un terroir idéal.

🚜 Une production d’excellence : Aujourd’hui, les producteurs locaux cultivent la Fraise du Périgord selon des règles strictes pour garantir fraîcheur et qualité. Grâce à son goût unique, elle a obtenu le Label Rouge et l’IGP en 2004, devenant ainsi la première fraise d’Europe à bénéficier de cette reconnaissance !

🥇 Un poids lourd de la production nationale : La région est le 2ᵉ producteur de fraises en France, représentant un quart de la production nationale.

🍓 À savourer sans modération : Retrouvez les fraises du Périgord sur les marchés, directement chez les producteurs ou dans de délicieuses spécialités locales !

La truffe, cèpes et châtaignes du Périgord

La Truffe du Périgord : un trésor gastronomique

Connue depuis l’Antiquité, la truffe a traversé les siècles entre gloire et oubli. Après avoir été bannie au Moyen Âge, elle fait son grand retour à la Renaissance et connaît son âge d’or au XIXᵉ siècle. La Dordogne commercialisait alors jusqu’à 150 tonnes par an !

🌱 Un savoir-faire perpétué : Après un déclin au XXᵉ siècle, la trufficulture a été relancée grâce à des plantations modernisées et des techniques innovantes. Aujourd’hui, la truffe reste une fierté du Périgord.

🖤 L’or noir du Périgord : Récoltée de décembre à février, elle sublime les plus belles tables. Pour la déguster, rendez-vous sur les marchés aux truffes de Saint-Astier et Périgueux !

Le Cèpe du Périgord : un secret bien gardé

Star des forêts périgourdines, le cèpe est un trésor culinaire dont l’emplacement des meilleurs coins reste un secret bien gardé et transmis de génération en génération.

🍽 Un incontournable du terroir : Plus accessible que la truffe, il n’en demeure pas moins un pilier de la gastronomie locale, apprécié pour ses saveurs boisées et sa texture fondante.

🛍 Où en trouver ? Rendez-vous au marché aux cèpes de Mussidan, un lieu prisé des amateurs, dès que la saison est propice à la cueillette !

La Châtaigne du Périgord : un fruit aux mille usages

Autrefois aliment de base en Périgord, la châtaigne a nourri des générations entières, en farine, en soupe ou en accompagnement. Son bois robuste servait aux charpentes et ses feuilles faisaient office de litière.

🍂 Un trésor d’automne à déguster toute l’année : grillée, en confiture, en crème ou en farine, elle séduit aujourd’hui par ses qualités gustatives et son absence de gluten.

📍 Où en trouver ? Rendez-vous à la Ferme Dartenset à Manzac ou au GAEC des Oliviers à St Sauveur Lalande !

Je recherche